Ma route rejoint Moncherrand par Bretonnières qui possède une charmante église à clocher bulbe aux origines romanes conserve seulement de cette époque une simple nef voûtée en arc brisée.Quelques traces de fresques plus tardives sont encore également visibles .
A peu de distance l'imposant Donjon des Clées , reste d'une puissante forteresse du XIIéme siècle domine encore toute la vallée de sa masse imposante .
Puis au dessus de la ville de Grandson qui sera le terme de ce voyage la modeste église de Giez possède encre une clocher du XIème siècle avec des vestiges d'arcatures lombardes .
Ce blog est celui d'un simple amateur passionné d'Art Roman. Au fil de mes visites de ces centaines d'églises romanes qui habillent nos villes et nos campagnes, je souhaite faire partager cette passion pour cet Art Roman si occidental et original.
mercredi 1 mai 2013
La chapelle haute du Narthex .
Je termine cette visite de Romainmôtier par la chapelle supérieure du narthex véritable joyau de l'art roman du XI ème et véritable surprise pour moi car en dépit de trois passages dans cette abbaye je n'avais jamais pu visiter cet partie de l"église qui était toujours fermée et je me félicite que la restauration des églises romanes favorise ainsi une découverte plus complète .
Cette très belle et humble chapelle supérieure est dédiée à Saint-Michel comme celle de Tournus et celle de Bessuéjouls à laquelle j'ai réservé un précédent billet , ce Saint étant généralement habitué à se voir consacré les lieux élevés.
0n y accède par un étroit et sombre escalier à angles droits pour aboutir dans une chapelle qui surprend par sa luminosité et la légèreté de son élévation contrastant avec l'étage inférieure du narthex.
La chapelle est à trois nefs de quatre travées avec des piles engagées dans les murs et des colonnes rondes couronnées de chapiteaux avec une très large corbeille, mais dont l'élégance et la légèreté est sans égal dans tout l'église.
La décoration bien qu’archaïque est cependant la plus abondante de tous les chapiteaux de l’édifice et donne le sentiment que l'on a consacré un soin particulier à cette chapelle sans doute réservée aux moines et à l'Abbé ou aux hôtes de marque.
Cette très belle et humble chapelle supérieure est dédiée à Saint-Michel comme celle de Tournus et celle de Bessuéjouls à laquelle j'ai réservé un précédent billet , ce Saint étant généralement habitué à se voir consacré les lieux élevés.
0n y accède par un étroit et sombre escalier à angles droits pour aboutir dans une chapelle qui surprend par sa luminosité et la légèreté de son élévation contrastant avec l'étage inférieure du narthex.
La chapelle est à trois nefs de quatre travées avec des piles engagées dans les murs et des colonnes rondes couronnées de chapiteaux avec une très large corbeille, mais dont l'élégance et la légèreté est sans égal dans tout l'église.
La décoration bien qu’archaïque est cependant la plus abondante de tous les chapiteaux de l’édifice et donne le sentiment que l'on a consacré un soin particulier à cette chapelle sans doute réservée aux moines et à l'Abbé ou aux hôtes de marque.
dimanche 28 avril 2013
Le cancel de Gudinus .
Une inscription y désigne un abbé Gudinus comme le commanditaire qui n'apparaît nulle part ailleurs et ne permet pas une datation certaine, même si l'on peut penser que celui-ci date vraisemblablement du VIIIe siècle.
La sculpture elle même avec sa croix ancrée centrale encadrée d'entrelacs , de frises de feuillage et d'une baguette de perles et les spirales dans les bras de la croix manifeste la présence toujours aussi fascinante des influences païennes dans le premier art roman.
L'interieur de l'église de Romainmôtier.
On rentre dans l'édifice par un simple portail gothique pour pénétrer dans une pénombre relative dans le narthex, je réserve à un autre billet la visite de la partie supérieure qui offre un contraste à cette nef ramassée de quatre travées sombre et austère et qui en dépit de son équilibre n'offre pas au visiteur le même effet que la nef sombre et puissante du narthex de Tournus .
Les piliers cruciformes et aux colonnettes engagées sont surmontées de chapiteaux simples avec parfois pour ornement des stries ou des sillons. Il faut cependant ne pas manquer d'admirer les fresques du XIV ème qui recouvrent les voûtes .
L4église à trois nefs est de plan basilical avec transept aux croisillons saillants , les croisées d'ogives sont elles du XIII ème siècle mais reposent sur des consoles en forme de tronçon de colonnettes avec des chapiteaux et des ciulots sculptés en forme de masques et de tête de bélier qui dates bien des premières constructions de l'art roman .
Les piliers cruciformes et aux colonnettes engagées sont surmontées de chapiteaux simples avec parfois pour ornement des stries ou des sillons. Il faut cependant ne pas manquer d'admirer les fresques du XIV ème qui recouvrent les voûtes .
L4église à trois nefs est de plan basilical avec transept aux croisillons saillants , les croisées d'ogives sont elles du XIII ème siècle mais reposent sur des consoles en forme de tronçon de colonnettes avec des chapiteaux et des ciulots sculptés en forme de masques et de tête de bélier qui dates bien des premières constructions de l'art roman .
dimanche 14 avril 2013
Romainmôtier ; fille ou "copie " de Cluny
Je vous conduit maintenant en Suisse dans la région du Jura entre les cantons de Vaud et de Neuchâtel pour la découverte de monuments remarquables et magnifiquement restaurés.
En ce beau mois d'Octobre 2011 la lumière était encore propice à une visite sereine et quasi solitaire de l'abbaye de Romainmôtier sans doute une des plus belle de toute la région.
Sa fondation remonterait au Vème siècle dans un lieu déjà marqué par l'occupation romaine par deux frère Saint-Romain et Saint-Lupicin qui a donné son nom à i=une autre célèbre fondation dans le Jura français.
L'origine du nom est donc directement lié à celle de son fondateur "Romani Monasterium" devenu monastère de Romain soit Romainmôtier .
Tout au long du Haut- Moyen âge la fondation sera florissante et protégée par les plus grands princes que ce soit les Ducs et Rois de Bourgogne jusqu'à sa donation à l'Abbé Odon de Cluny en 888 .
Après quelques vicissitudes le monastère suivra donc le sort de Cluny et sont abbé principal Saint-Odilon abbé de Cluny en sera lui même l'abbé en 996.
C'est lui qui donnera l'impulsion à la construction principal et à l'essor du monastère qui se poursuivra au-delà en particulier au XI où l'on ajouta le puissant narthex et dont la construction date essentiellement .
En dépit de quelques adjonctions postérieurs en particulier le chevet, le porche et les restes d'un cloître c'est essentiellement un vaste édifice du XI ème siècle d'une grande unité de style en relation évidente avec les grandes édifices de Bourgogne méridionale en particulier Tournus et Cluny .
C'est ainsi que souvent l'on a présenté Romainmôtier comme une petite copie du Cluny de l'époque aujourd'hui disparue. Pourtant bon nombre d'éléments sans distinguent comme par exemple la présence du puissant cube du narthex avec chapelle haute plus proche de celui de Tournus. Par contre l'emploi quasi systématique des lesènes en décoration des murs extérieurs apparente avec certitude l'ensemble aux grands monuments du premier art roman méridional.Mais il y a ici encore des différence de tel sorte que l'on peut en conclure être ici en présence d'un exemplaire original de l'architecture romane bourguignonne du XIème siècle.
En ce beau mois d'Octobre 2011 la lumière était encore propice à une visite sereine et quasi solitaire de l'abbaye de Romainmôtier sans doute une des plus belle de toute la région.
Sa fondation remonterait au Vème siècle dans un lieu déjà marqué par l'occupation romaine par deux frère Saint-Romain et Saint-Lupicin qui a donné son nom à i=une autre célèbre fondation dans le Jura français.
L'origine du nom est donc directement lié à celle de son fondateur "Romani Monasterium" devenu monastère de Romain soit Romainmôtier .
Tout au long du Haut- Moyen âge la fondation sera florissante et protégée par les plus grands princes que ce soit les Ducs et Rois de Bourgogne jusqu'à sa donation à l'Abbé Odon de Cluny en 888 .
Après quelques vicissitudes le monastère suivra donc le sort de Cluny et sont abbé principal Saint-Odilon abbé de Cluny en sera lui même l'abbé en 996.
C'est lui qui donnera l'impulsion à la construction principal et à l'essor du monastère qui se poursuivra au-delà en particulier au XI où l'on ajouta le puissant narthex et dont la construction date essentiellement .
En dépit de quelques adjonctions postérieurs en particulier le chevet, le porche et les restes d'un cloître c'est essentiellement un vaste édifice du XI ème siècle d'une grande unité de style en relation évidente avec les grandes édifices de Bourgogne méridionale en particulier Tournus et Cluny .
C'est ainsi que souvent l'on a présenté Romainmôtier comme une petite copie du Cluny de l'époque aujourd'hui disparue. Pourtant bon nombre d'éléments sans distinguent comme par exemple la présence du puissant cube du narthex avec chapelle haute plus proche de celui de Tournus. Par contre l'emploi quasi systématique des lesènes en décoration des murs extérieurs apparente avec certitude l'ensemble aux grands monuments du premier art roman méridional.Mais il y a ici encore des différence de tel sorte que l'on peut en conclure être ici en présence d'un exemplaire original de l'architecture romane bourguignonne du XIème siècle.
dimanche 7 avril 2013
La tapisserie de Bayeux animée.
Je ne peux résister à partager ici le lien de cette vidéo fort bien faite qui circule sur YouTube au sujet de la fabuleuse tapisserie de Bayeux . Ici en effet les personnages s'animent et refont vivre la fabuleuse histoire de la conquête de l'Angleterre par Guillaume de Normandie que relate ce qui est sans doute l'un des plus fabuleux trésor de l'art roman .
vendredi 5 avril 2013
Tresors des églises romanes de l' Ain; Saint-Martin de Buellas .
Située à quelques kilomètres de Bourg cette charmante église est sans doute l'une des plus remarquable par son harmonie et son unité des églises romanes de cette partie de la Dombes bressane.
Elle fut une possession de l'abbaye de Tournus qui y installa là des le XI ème siècle un modeste prieuré bénédictin .
L'église actuelle dépossédée à la Revolution de son clocher comme la plupart des églises du départements est l'un des plus ancien témoignage de l'art roman de la fin du XIème siècle qui déploie une modeste mais vigoureuse sculpture en particulier à son chevet et à l'arcature absidale que Jean-Claude Collet qualifiera de sauvage et exubérante en particulier par l'emploi sur tous les tailloirs des chapiteaux et à l'encadrement des fenêtres extérieurs de surprenantes marguerites à huit pétales d'une fraîcheur encore intacte.
Le plan de l'église lui même est très simple et rependu en Dombes par l'emploi d'une simple nef charpenté avec abside en cul de four .
L'on remarque que c'est au chœur qu'une attention particulière a été apportée . Le clocher soutenu par une coupole sur trompe sans décor conduit le regard vers l'arcature absidale qui est toujours l'un des éléments d'architecture privilégié des églises de cette région.
Ici ce n'est pas moins de sept arcatures qui habille l'abside les cinq principales entourant les fenêtres dont l'une a probablement été murée et deux plus petites encadrant élégamment l'a fenêtre centrale.
Un attention toute particulière est a apporter à la sculpture de cet ensemble déjà partiellement visible à l'encadrement des trois fenêtres extérieures le tout reposant sur un élégant entablement en pierre au décor de rouleaux et d'engrenage.
Les motifs végétaux sont prédominant avec guise de fil conducteur les charmantes marguerites évoquées en tête de ce billet.Quelques chapiteaux présentent un décor de simple feuillages,
mais d'autres des figures humaines, masques frustes et énigmatiques.
Des oiseaux s'abreuvent dans un calice selon une représentation fort courante dans l'art roman.
Enfin pour deux d'entre eux des quadrupèdes avec une gueule démesurée prêts à avaler deux masques difformes tenant dans leur bouche une corde qui retient un curieux personnage central. Sans doute une illustration de l'homme prisonnier de ses démons.
J'invite enfin le promeneur qui aura visiter cette charmante église à flâner dans le village où l'on peut découvrir d'anciennes fermes bressanes mais aussi les délicieux jardins du Château de la Teysonnière, mélange de classicisme et d'exotisme .
Elle fut une possession de l'abbaye de Tournus qui y installa là des le XI ème siècle un modeste prieuré bénédictin .
L'église actuelle dépossédée à la Revolution de son clocher comme la plupart des églises du départements est l'un des plus ancien témoignage de l'art roman de la fin du XIème siècle qui déploie une modeste mais vigoureuse sculpture en particulier à son chevet et à l'arcature absidale que Jean-Claude Collet qualifiera de sauvage et exubérante en particulier par l'emploi sur tous les tailloirs des chapiteaux et à l'encadrement des fenêtres extérieurs de surprenantes marguerites à huit pétales d'une fraîcheur encore intacte.
Le plan de l'église lui même est très simple et rependu en Dombes par l'emploi d'une simple nef charpenté avec abside en cul de four .
L'on remarque que c'est au chœur qu'une attention particulière a été apportée . Le clocher soutenu par une coupole sur trompe sans décor conduit le regard vers l'arcature absidale qui est toujours l'un des éléments d'architecture privilégié des églises de cette région.
Ici ce n'est pas moins de sept arcatures qui habille l'abside les cinq principales entourant les fenêtres dont l'une a probablement été murée et deux plus petites encadrant élégamment l'a fenêtre centrale.
Un attention toute particulière est a apporter à la sculpture de cet ensemble déjà partiellement visible à l'encadrement des trois fenêtres extérieures le tout reposant sur un élégant entablement en pierre au décor de rouleaux et d'engrenage.
Les motifs végétaux sont prédominant avec guise de fil conducteur les charmantes marguerites évoquées en tête de ce billet.Quelques chapiteaux présentent un décor de simple feuillages,
mais d'autres des figures humaines, masques frustes et énigmatiques.
Des oiseaux s'abreuvent dans un calice selon une représentation fort courante dans l'art roman.
Enfin pour deux d'entre eux des quadrupèdes avec une gueule démesurée prêts à avaler deux masques difformes tenant dans leur bouche une corde qui retient un curieux personnage central. Sans doute une illustration de l'homme prisonnier de ses démons.
J'invite enfin le promeneur qui aura visiter cette charmante église à flâner dans le village où l'on peut découvrir d'anciennes fermes bressanes mais aussi les délicieux jardins du Château de la Teysonnière, mélange de classicisme et d'exotisme .
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