Avant de terminer ce périple en Touraine par la si surprenante église de Loches il ne faut pas manquer de visiter l'Abbaye de Saint-Genou à Beaulieu, site choisi à la fin de l'année 1004 par le Comte Foulques Nerra, Comte d'Anjou pour y édifier la "belle église" dont il ne reste qu'une partie imposante de l'ancien mur nord et un magnifique clocher et des bribes romanes tant cette église fut le théâtre de multiples dégradations .
Le village possède aussi des restes des anciennes fortifications de l'époque romane et une charmante léproserie qui garde encore les trace de ses origines romanes.
Par Beaulieu, on rejoint la petite ville de Loches, dominées par l'imposante masse de son château médiéval un beau témoignage de l'architecture militaire à l'époque romane . A proximité les curieux pourrons essayer de retrouver la chapelle de Vignemont en restauration au moment de ma visite et dont je possède une ancienne carte postale émouvante.
Ce blog est celui d'un simple amateur passionné d'Art Roman. Au fil de mes visites de ces centaines d'églises romanes qui habillent nos villes et nos campagnes, je souhaite faire partager cette passion pour cet Art Roman si occidental et original.
vendredi 21 février 2014
dimanche 2 février 2014
La chapelle Saint-Jean Baptiste du Liget; expiation d'un crime royal .
Totalement isolée, dans un cadre bucolique et presque au milieu d'une foret, la charmante chapelle du Liget est une dépendance de la chartreuse proche dont il ne reste que des ruines de l'époque romane.
Fait exceptionnel c'est donc à une fondation de chartreux qu'il faut rattacher cette chapelle et peut être l'une des vingt première maison de cet ordre en France et une donation que l'ordre en question doit très certainement à l'intervention personnelle du roi anglais Henri II à la fin du XII ème siècle .
Pour certains cette donation l'aurait été par le roi en expiation du crime de Saint Thomas Becket dont une inscription tardive se retrouve à la chartreuse proche.
" Henri roi des Anglais, souillé dodu sang du meurtre de Thomas, a fondé les moines chartreux du Liget "
La chapelle est elle même une construction de l’extrême fin du XII ème et présente le plan rare de la rotonde , réminiscence du Saint-Sépulcre .

On peu admirer les magnifiques modillons de la corniche dont les restauration n'ont pas altéré la saveur mais aussi et surtout les admirables fresques quand on a la chance d'obtenir la clef du lieu à la chartreuse .
Je joint ici un lien utile qui permettra d'en admirer la valeur .http://peintures.murales.free.fr/fresques/France/Centre/Indre-et-Loire/le_liget/liget.html
Fait exceptionnel c'est donc à une fondation de chartreux qu'il faut rattacher cette chapelle et peut être l'une des vingt première maison de cet ordre en France et une donation que l'ordre en question doit très certainement à l'intervention personnelle du roi anglais Henri II à la fin du XII ème siècle .
Pour certains cette donation l'aurait été par le roi en expiation du crime de Saint Thomas Becket dont une inscription tardive se retrouve à la chartreuse proche.
" Henri roi des Anglais, souillé dodu sang du meurtre de Thomas, a fondé les moines chartreux du Liget "
La chapelle est elle même une construction de l’extrême fin du XII ème et présente le plan rare de la rotonde , réminiscence du Saint-Sépulcre .
On peu admirer les magnifiques modillons de la corniche dont les restauration n'ont pas altéré la saveur mais aussi et surtout les admirables fresques quand on a la chance d'obtenir la clef du lieu à la chartreuse .
Je joint ici un lien utile qui permettra d'en admirer la valeur .http://peintures.murales.free.fr/fresques/France/Centre/Indre-et-Loire/le_liget/liget.html
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Scene de la mort de la vierge |
dimanche 26 janvier 2014
Quelques églises entre Azay et Loches
Avant de rejoindre Loches qui sera le terme de cette étape en Tourraine ma route permet la découverte de quelques églises d’intérêt
Ainsi Saint-André Villaines les Rochers, dont l' chevet et le clocher du XII ème subsistent après que le curé de la paroisse ait décidé au XIXème de lui accoler un vaste choeur sans charme transformant la nef primitive en transept.
Plus loin l'église Saint-Perpet de Neuil est une fondation tardive de la fin du XIIème, elle conserve un portail en plein cintre sans doute largement remanié dont la double archivolte repose sur une paire de colonnettes à chapiteaux historiés aux motifs d'humains affrontés ou de monstres.
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C'est ensuite la masse compacte de l'église Saint-Laurent de Bossée, construction de la fin du XIème siècle dont le chevet est couronné d'un puissant clocher à deux étages du XIIème siècle.
Le village de Mouzay conserve encore une église dédiée à Saint-Philippe et Saint-Jacques partiellement romane, dont la visite intérieure aurait mérité de confirmer .
Enfin la plus charmante et la plus préservée sans doute, l'eglise Saint-Pierre-es-liens de Vou qui date du XII ème son chevet qui termine une nef unique est trés harmonieux surmonté de son imposant clocher. La façade trés remaniée au XIX ème conserve encore de beaux chapiteaux .
Ainsi Saint-André Villaines les Rochers, dont l' chevet et le clocher du XII ème subsistent après que le curé de la paroisse ait décidé au XIXème de lui accoler un vaste choeur sans charme transformant la nef primitive en transept.
Plus loin l'église Saint-Perpet de Neuil est une fondation tardive de la fin du XIIème, elle conserve un portail en plein cintre sans doute largement remanié dont la double archivolte repose sur une paire de colonnettes à chapiteaux historiés aux motifs d'humains affrontés ou de monstres.
C'est ensuite la masse compacte de l'église Saint-Laurent de Bossée, construction de la fin du XIème siècle dont le chevet est couronné d'un puissant clocher à deux étages du XIIème siècle.
Le village de Mouzay conserve encore une église dédiée à Saint-Philippe et Saint-Jacques partiellement romane, dont la visite intérieure aurait mérité de confirmer .
Enfin la plus charmante et la plus préservée sans doute, l'eglise Saint-Pierre-es-liens de Vou qui date du XII ème son chevet qui termine une nef unique est trés harmonieux surmonté de son imposant clocher. La façade trés remaniée au XIX ème conserve encore de beaux chapiteaux .
jeudi 23 janvier 2014
La façade d'Azay-le-Rideau .
Il m'a paru intéressant de rapprocher cette façade ou plutôt ce qu'il en reste après celle abordée dans le billet précédent car elle laisse entrevoir ce qu'aurait pu représenter la façade de Saint-Mexeme de Chinon.
Est intégré en effet dans la façade de l'église actuelle de Saint-Symphorien plusieurs éléments de sculpture qui sont à l'évidence un jalon important pour reconstituer l'aspect des façades romanes de ces églises de l'ouest de la France.
Malgré l’archaïsme apparent de la sculpture on peut dater cet ensemble vraisemblablement du milieu du XIème siècle.
On y distingue la pointe d'un pignon primitif avec à chaque extrémité des triangles en appareil réticulés encadrant une frise de sept personnages sous arcades , une autre frise de personnages est disposée dans un second registre.
Il s'agit de dalles indépendantes comme à Chinon ou Epeigné , la composition de ces dalles à sans doute été modifiée .
Le Christ est parfaitement identifiable mais beaucoup moins ce qui semble être la cour céleste des saints.
Particularité de la sculpture celle-ci reprend un thème fort reproduit dans tous le haut Moyen-Âge sur les sarcophages paléochrétiens et les devants d'autels carolingiens .
Ainsi la façade fait de ces églises de véritables reliquaires monumentaux comme dans nombre des églises de l’ouest comme à Poitiers, Angoulème, Airvault.
Plusieurs styles s'y retrouvent dont la maîtrise est vraiment différente ce qui laisse supposer la présence de plusieurs sculpteurs.
On remarquera aussi deux dalles avec le thème des animaux dressés et affrontés et celui des chiens poursuivant un lièvre
Est intégré en effet dans la façade de l'église actuelle de Saint-Symphorien plusieurs éléments de sculpture qui sont à l'évidence un jalon important pour reconstituer l'aspect des façades romanes de ces églises de l'ouest de la France.
Malgré l’archaïsme apparent de la sculpture on peut dater cet ensemble vraisemblablement du milieu du XIème siècle.
On y distingue la pointe d'un pignon primitif avec à chaque extrémité des triangles en appareil réticulés encadrant une frise de sept personnages sous arcades , une autre frise de personnages est disposée dans un second registre.
Il s'agit de dalles indépendantes comme à Chinon ou Epeigné , la composition de ces dalles à sans doute été modifiée .
Le Christ est parfaitement identifiable mais beaucoup moins ce qui semble être la cour céleste des saints.
Particularité de la sculpture celle-ci reprend un thème fort reproduit dans tous le haut Moyen-Âge sur les sarcophages paléochrétiens et les devants d'autels carolingiens .
Ainsi la façade fait de ces églises de véritables reliquaires monumentaux comme dans nombre des églises de l’ouest comme à Poitiers, Angoulème, Airvault.
Plusieurs styles s'y retrouvent dont la maîtrise est vraiment différente ce qui laisse supposer la présence de plusieurs sculpteurs.
On remarquera aussi deux dalles avec le thème des animaux dressés et affrontés et celui des chiens poursuivant un lièvre
mardi 21 janvier 2014
Chinon, de Saint-Martin aux Plantagenets .
Chinon est une ville d'art remarquable pour son château et sa situation admirable mais aussi pour la variété de ses monuments romans de grand intérêt.
Hélas à 18h au mois d’Août il ne faut pas espérer pouvoir visiter un seul d'entre eux, illustration de plus de peu de crédit que semble accorder de manière général ce département... Dommage .
Ainsi; impossible de visiter la chapelle rupestre de Sainte-Radegonde, taillée dans la roche et qui conserve d'admirables fresque de la fin du XIIéme siècle qui représenteraient, ma la thèse est encore discutée la figure du Roi anglais Jean Sans Terre, de son épouse Isabelle et d'Aliénor d'Aquitaine, émouvante représentation de ces suzerains si attachés à cette terre de Touraine. Je me contenterais donc de passer devant le portail de la chapelle largement reconstitué.
Au centre ville se dresse encore l'imposant massif occidental de l'une des plus vénérable fondation de Touraine, l'église Saint-Mexeme dont l'origine est extrêmement ancienne puisqu'elle aurait été bâtie par l'un des disciple de Saint-Martin au Vème siècle . Transformée en école on ne peut qu'en deviner les reste encore imposants .
Ainsi l'imposant chevet dont il ne reste que l'arc triomphal du vaste choeur roman qui devait posséder un transept à déambulatoire comme l'Ile-Bouchard, mais on est trop loin sous cet angle pour deviner les chapiteaux.
La façade présente encore de belle particularité et rappelle par son plan l’ordonnancement du premier édifice carolingien.
Cette façade comportait à l'origine 70 dalles sculptées dont seuls quelques-unes subsistent ornées d'entrelacs de grilles de carrés ou encore de palmettes ou de dragons enroulés . La plupart ont été systématiquement martelées à la Révolution comme par exemple le grand Christ ou les personnages qui l'entouraient , des témoignages évoquent même une représentation de Judas pendu soutenu par un monstre hideux. Assurément cette sculpture disparue devait Etre une des plus riche de la région.
Enfin on ne quittera pas Chinon sans visiter dans ses faubourg la charmante chapelle Notre-Dame de l'épine au hameau de Parilly d'un roman déjà tardif.
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Et pour le reste car une nouvelle visite s'impose compte tenu des lacune de celle ci je suis tés intéressé au partage d'images.
Hélas à 18h au mois d’Août il ne faut pas espérer pouvoir visiter un seul d'entre eux, illustration de plus de peu de crédit que semble accorder de manière général ce département... Dommage .
Ainsi; impossible de visiter la chapelle rupestre de Sainte-Radegonde, taillée dans la roche et qui conserve d'admirables fresque de la fin du XIIéme siècle qui représenteraient, ma la thèse est encore discutée la figure du Roi anglais Jean Sans Terre, de son épouse Isabelle et d'Aliénor d'Aquitaine, émouvante représentation de ces suzerains si attachés à cette terre de Touraine. Je me contenterais donc de passer devant le portail de la chapelle largement reconstitué.
Au centre ville se dresse encore l'imposant massif occidental de l'une des plus vénérable fondation de Touraine, l'église Saint-Mexeme dont l'origine est extrêmement ancienne puisqu'elle aurait été bâtie par l'un des disciple de Saint-Martin au Vème siècle . Transformée en école on ne peut qu'en deviner les reste encore imposants .
Ainsi l'imposant chevet dont il ne reste que l'arc triomphal du vaste choeur roman qui devait posséder un transept à déambulatoire comme l'Ile-Bouchard, mais on est trop loin sous cet angle pour deviner les chapiteaux.
La façade présente encore de belle particularité et rappelle par son plan l’ordonnancement du premier édifice carolingien.
Cette façade comportait à l'origine 70 dalles sculptées dont seuls quelques-unes subsistent ornées d'entrelacs de grilles de carrés ou encore de palmettes ou de dragons enroulés . La plupart ont été systématiquement martelées à la Révolution comme par exemple le grand Christ ou les personnages qui l'entouraient , des témoignages évoquent même une représentation de Judas pendu soutenu par un monstre hideux. Assurément cette sculpture disparue devait Etre une des plus riche de la région.
Enfin on ne quittera pas Chinon sans visiter dans ses faubourg la charmante chapelle Notre-Dame de l'épine au hameau de Parilly d'un roman déjà tardif.
Et pour le reste car une nouvelle visite s'impose compte tenu des lacune de celle ci je suis tés intéressé au partage d'images.
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