dimanche 6 octobre 2019

Saint Jean- Baptiste de Berkswell une belle église du Warwickshire.

On ne sait hélas que très peu de choses sur l'origine et la conception de cette grande église du Warwickshire  qui est pourtant un bel édifice presque intégralement parvenu jusqu'à nous et qui chose rare en Angleterre conserve une superbe crypte que je vous présenterai plus loin.

La nef rectangulaire peut être assez facilement datée du XIIe siècle elle semble être d'origine sans trop de modifications ou de restaurations.
L'église actuelle est assez homogène sans matériaux de réemploi et construite en beau grès rouge comme à Kenilworth.


Aucun texte que je connaisse n'évoque la présence d'une église antérieure seul l'excellent site  "The corpus of romanesque sculpture in Britain and Ireland" évoque le nom de Saint-Milred évêque saxon qui aurait été enterré à Berkswell.

Extérieurement l'église se signale par sa force et son équilibre, accentué par les colonnes à chaque angle de son chevet rectangulaire avec des chapiteaux à godrons.

 Trois larges baies  s'ouvrent dans le chevet et évoquent déjà, malgré leur cintre, la période gothique.



Plusieurs fenêtres de la nef datent de la construction de l'église la seule décoration est limitée à la corniche où plusieurs modillons figurent des masques animaux ou humains grimaçants.



J'ai le souvenir d'une belle église pour une visite intervenue à la fin de mon voyage et d'un accueil charmant avant l'office du dimanche.



Google translate:


Unfortunately, very little is known about the origin and design of this large church in Warwickshire, which is a beautiful building that has been almost entirely successful, and which, rare in England, still has a beautiful crypt that I will present to you more far.
The rectangular nave can be quite easily dated from the 12th century it seems to be of origin without much modifications or restorations.
The current church is fairly homogeneous with no re-use materials and is built in beautiful red sandstone as in Kenilworth.
No text I know evokes the presence of an earlier church only the excellent site "The corpus of Romanesque sculpture in Britain and Ireland" evokes the name of St. Michael Saxon bishop who was buried in Berkswell.
Externally the church stands out for its strength and balance, accentuated by the columns at each corner of its rectangular chevet with capitals fluted.
 Three large windows open in the bedside and already evoke, despite their hanger, the Gothic period.
Several windows of the nave date from the construction of the church the only decoration is limited to the cornice where several modillions appear grimacing animal or human masks.
I remember a beautiful church for a visit at the end of my trip and a lovely welcome before the Sunday service.

dimanche 22 septembre 2019

Le portail de Kenilworth; une reconstruction ou une réinvention ?

Dans la petite ville de Kenilworth dans le Warwckshire, l'église dédiée à Saint-Nicolas conserve un beau portail de grès rouge dans le clocher ouest. C'est visiblement le seul élément roman subsistant de l'église à moins qu'il n'y ait été reconstitué.

En effet Kenilworth possède également un beau château en partie d'époque romane et les restes d'une abbaye dédiée à Sainte-Marie. Faute de temps je n'ai pu visiter ces deux monuments consacrant uniquement ma visite à l'église paroissiale.

Le portail offre une disposition assez originale avec ses trois voussures encadrées par une grande moulure en forme de boudin torsadé. A l'interieur de ce cadre ont été sculptées des marguerites ou des fleurs à huit pétales et d'autres végétaux aux traits plus irréguliers et maladroits en partie haute.

La porte aux trois voussures s'inscrit dans ce cadre de forme carrée Deux colonnes reposent sur des chapiteaux très courants dans le décor des églises d'Angleterre ou de Normandie.


 Les voussures sont décorées de stries pour la première en partant de l'intérieur, d'une série de têtes d'oiseaux ou d'animaux pour la deuxième (les fameux beakheads)  et d'un beau décor de grecque pour la troisième.


A chacun des angles du cadre et entre l'arrondi de l'archivolte supérieure, ont été sculptées en creux des étoiles dans un cercle de perles. Cette disposition tout à fait originale a fait dire a certains auteurs que ce décor aurait été inspirée par L'Espagne ce qui ne repose sur aucune source valide.

Plus controversée est l'origine de ce portail que les premiers auteurs ont rattachée à l'abbaye voisine dont il aurait été détaché après sa ruine au XVIe siècle.
Mais sa forme et sa disposition étonnent encore et sont la cause de controverses. Certains auteurs considèrent en effet qu'il ressemble davantage à un portail de la Renaissance anglaise et estiment ainsi que les pierres romanes parfaitement authentiques auraient été remontée autour d'un portail d'origine, lui-même déplacée de l'ancienne abbaye Sainte-Marie. Ainsi la forme carrée qui encadre le portail serait une recomposition voir même une réinvention du XVIe ou du XVII avec des pierres sculptées au XIIe le rendant plus conforme au gout de l'époque.

La thèse est séduisante car elle permet d'expliquer le caractère unique de la disposition de ce portail mais il semble que d'autres dispositions similaires existaient dès l'époque romane en France et en Angleterre.

L'énigme demeure car une fois de plus en l'absence de sources fiables il faut se garder des conjectures.

Pour le reste ce portail compte parmi les plus beaux de la région; on peut souligner sa proximité avec d'autres sites remarquables comme ceux de Malmesbury, Iffley ou encore Landaff dans le Pays de Galles.

Je signale encore m’être grandement inspiré de l'excellent site Corpus de la sculpture romane en Grande-Bretagne et en Irlande que je vous incite à découvrir pour plus de détails.


Traduction Google.


In the small town of Kenilworth in Warwckshire, the church dedicated to St. Nicholas retains a beautiful red sandstone portal in the West Bell Tower. This is obviously the only remaining Romanesque element of the church unless it has been restored.
Indeed Kenilworth also has a beautiful castle partly Romanesque and the remains of an abbey dedicated to St. Mary. For lack of time I could not visit these two monuments devoting only my visit to the parish church.
The portal offers a rather original arrangement with its three voussures framed by a large molding shaped twisted coil. Inside this frame were carved daisies or flowers with eight petals and other plants with more irregular and awkward features in the upper part.
The three-arched door is part of this square-shaped frame Two columns rest on capitals very common in the decor of the churches of England or Normandy.
 The arches are decorated with streaks for the first from the inside, a series of bird heads or animals for the second (the famous beakheads) and a beautiful Greek decor for the third.
At each of the corners of the frame and between the rounding of the upper archivolt, were carved hollow stars in a circle of pearls. This quite original arrangement has made some writers say that this decoration was inspired by Spain, which is not based on any valid source.
More controversial is the origin of this portal that the first authors attached to the nearby abbey which he would have been detached after its ruin in the sixteenth century.
But its form and disposition are still astonishing and cause controversy. Some authors consider that it looks more like a portal of the English Renaissance and thus believe that the perfectly authentic Romanesque stones would have been raised around a portal of origin, itself moved from the old Sainte-Marie abbey . Thus the square shape that frames the portal would be a recomposition or even a reinvention of the sixteenth or seventeenth century with carved stones in the twelfth, making it more in keeping with the taste of the time.
The thesis is attractive because it allows to explain the uniqueness of the layout of this portal but it seems that other similar provisions existed from the Romanesque era in France and England.
The enigma remains because once again in the absence of reliable sources we must be careful about conjectures.
For the rest, this portal is among the most beautiful in the region; its proximity to other notable sites such as Malmesbury, Iffley or Landaff in Wales can be emphasized.
I still report being greatly inspired by the excellent Corpus site of Romanesque sculpture in Great Britain and Ireland that I encourage you to discover for more details.

vendredi 23 août 2019

La force des traditions nordiques. St Mary the Virgin à Stoneleigh.

Cette modeste église du Warwickshire n'aurait peut-être pas justifié un déplacement si elle ne s'était trouvé entre deux jalons importants de mon périple.

Cependant même les plus modestes églises ont mon intérêt. Mon seul regret est d'avoir trouvé porte close ce qui est rare en Angleterre car elle possède aussi un magnifique arc triomphal dans le chœur ( si certains de mes lecteurs possèdent des images, je leur en saurais gré).

L'église est essentiellement du XIIe siècle mais a été considérablement remaniée de telle sorte qu'il ne reste visible aujourd'hui que la base du clocher et le mur nord, elle présente un bel appareillage de grès rouge.


La partie la plus intéressante (hormis l'arc du chœur) est le beau portail muré mais malheureusement gravement altéré.

C'est un portail avec tympan. Les trois voussures séparées par un léger cordon torsadé, elles reposent sur des chapiteaux qui reproduisent un décor végétal très caractéristique du décor normand..


Le tympan difficilement lisible figure deux dragons aux cous entrelacés se mordant la queue. La sculpture est relativement malhabile mais le thème est d'un grand intérêt et se rattache à une iconographie très populaire en Grande-Bretagne, d'où le titre de ce billet.

On distingue sur la partie gauche de l'image ce qui pourrait être des fleurs quadrilobes ou des croix.
Enfin au-dessus des dragons, un petit panneau représente des serpents imbriqué dans un mouvement qui rappelle le signe de l'infini.

Malgré les dégradations de ce portail son iconographie est particulièrement intéressante et toute interprétation est la bienvenue.



Google translate:

This modest church in Warwickshire might not have justified a trip if it had not been between two important milestones of my journey.
But even the most modest churches have my interest. My only regret is to have found closed door which is rare in England because it also has a magnificent triumphal arch in the choir (if some of my readers have images, I would appreciate it)
The church is mainly of the twelfth century but has been considerably reworked so that only the base of the bell tower and the north wall remains visible today, it has a beautiful apparatus of red sandstone
The most interesting part (except the arch of the choir) is the beautiful gate walled but unfortunately severely altered.
It is a portal with eardrum. The three voussures separated by a light twisted cord, they rest on capitals that reproduce a vegetal decoration very characteristic of Norman decoration ..
The tympanum is difficult to read and depicts two dragons with intertwined necks biting their tails. The sculpture is relatively unskillful but the theme is of great interest and is related to a very popular iconography in Britain, hence the title of this post.
On the left side of the image we can see what could be quadrilobe flowers or crosses.
Finally above the dragons, a small panel represents snakes nested in a movement that recalls the sign of the infinite.
Despite the deterioration of this portal his iconography is particularly interesting and any interpretation is welcome.

jeudi 22 août 2019

Surprise à Saint-Pierre de Cassington.



Ce petit village à quelques kilomètres d'Oxford n'était pas sur ma route mais la crevaison de ma voiture et son dépannage dès le premier jour m'obligèrent à cette halte forcée avant de rejoindre le premier garagiste pour récupérer un véhicule .

Malgré les déconvenues de la veille c'est avec surprise que je découvris sous les fenêtres de ma chambre une jolie église au milieu d'un beau cimetière qui me semblait parfaitement appartenir au XIIe siècle.

La nef, le clocher, les arches du chœur et une jolie collection de modillons confirmèrent vite cette première impression.

Après quelques recherches il apparaît que le lieu appartenait en 1086 à Odo, évêque de Bayeux et demi-frère du Roi Guillaume avant d’être cédée à d'autres seigneurs.
L'église fut fondée en 1122 par un certain Geoffrey de Clinton, chambellan du roi Henri Ier, d'abord chapelle de sa résidence elle fut consacrée en église en 1123.

Malgré sa simplicité c'est curieusement un bon exemple presque complet d'église romane du XIIe. Elle conserve en effet sa nef et son chœur ses portes sud et nord et une partie du clocher qui a été surélevé au XIVe.



On peut remarquer l'élégance des arches séparant la nef du chœur dans une grande simplicité selon un modèle que l'on retrouvera dans de nombreuses églises d'Angleterre. Il existe aussi deux belles portes sans décor mais avec des boiseries sans doute d'origine. Un vaste cuve baptismale sans aucune décoration mais sans doute contemporaine à l'église est  installée à l'entrée de la nef.



La maçonnerie est en moellons de calcaire avec de larges pierres de taille aux angles. On peut aussi remarquer uniquement en partie haute une maçonnerie disposée en chevrons selon le type "Opus spicatum" ce qui est plutôt surprenant car ce type d'ouvrage se retrouve habituellement dans des édifices bien plus anciens ou en réemploi en partie basse. Voilà donc un mystère; peut-être peut-on imaginer que les maçons se soient inspirés de cette disposition seulement à des fins décoratives... J'évoquerais cet aspect avec plus spécialiste que moi sur cette question.



Je n'ai remarqué aucun décor ni aux chapiteaux ou au tympan nu du portail sud.


Le seul décor est limité aux modillons de la nef et de manière très stylisée mais finalement assez riche et plutôt savoureuse.









Si cette église n'a rien de spectaculaire elle est séduisante par son unité presque préservée, et puis j'ai le souvenir de cette charmante personne qui me voyant approcher aux premières heures du matin , vint immédiatement pour me l'ouvrir chaleureusement comme j'aurais souvent l'occasion de le vivre dans ce pays qui m'est cher.


 Google translate

This small village a few miles from Oxford was not on my way but the puncture of my car and its repair from the first day forced me to this forced stop before joining the first garage to pick up a vehicle.
Despite the disappointments of the day before, it was with surprise that I discovered under the windows of my room a pretty church in the middle of a beautiful cemetery that seemed perfectly belong to the twelfth century.
The nave, the bell tower, the arches of the choir and a nice collection of modillions quickly confirmed this first impression.
After some research it appears that the place belonged in 1086 to Odo, bishop of Bayeux and half-brother of King William before being ceded to other lords.
The church was founded in 1122 by a certain Geoffrey de Clinton, chamberlain of King Henry I, first chapel of his residence and was consecrated as a church in 1123.
Despite its simplicity it is curiously a good example almost complete Romanesque church of the twelfth. It keeps its nave and choir with its south and north doors and part of the bell tower which was raised in the 14th.
One can notice the elegance of the arches separating the nave from the choir in a great simplicity according to a model that one will find in many churches of England. There are also two beautiful doors without decoration but with woodwork probably original.
The masonry is made of limestone rubble with large cut stones at the corners. We can also notice only in the upper part a masonry arranged in chevrons according to the type "Opus spicatum" which is rather surprising because this type of work is usually found in buildings much older or reused in the lower part. Here is a mystery; perhaps we can imagine that the masons were inspired by this provision only for decorative purposes ... I would evoke this aspect with more specialist than me on this question.
I did not notice any decor or the capitals or the bare tympanum of the south portal.
The only decoration is limited to modillions of the nave and in a very stylized way but finally quite rich and rather tasty.
If this church is not spectacular it is attractive by its unity almost preserved, and then I remember this charming person who saw me approaching in the early hours of the morning, came immediately to open it to me warmly as I would often have the opportunity to live in this country that is dear to me.

samedi 13 juillet 2019

Les trésors cachés de Newent.

Située dans la même province que  South Cerney, le Goucestershire, la petite église St Mary de Newent, garde deux pierres saxonnes du plus grand intérêt.

Tout d'abord une base de croix saxonne retrouvée à l'occasion de travaux de restauration au début du XXe siècle, et une tablette commémorative actuellement conservée au musée de Gloucester est dont une copie est conservée dans l'église.
N'ayant pas pu visiter le musée je livrerai donc une seule photo de cette copie très bien réalisée.

La base de la  croix se trouvait le dans l'entrée de l'église est tout à fait étonnante par son style et son iconographie, car sur le panneau central c'est bien Adam et Ève ainsi que le serpent autour de l'arbre de la connaissance qui y sont représentés. On ignore si la croix était plus grande à l'origine avec d'autres sculptures, mais la place prééminente de cette scène peut interroger.


Les deux personnages ont les yeux fortement creusés ce qui provoque une impression macabre, il est probable que dans le creux de la pierre était insérée une pierre d'une couleur différente pour rendre plus vivant le regard des personnages. On peut également distinguer le rendu des plantes du paradis terrestre certaines des feuilles sont d'ailleurs terminées par une petite croix verticale.

Les autres faces de la croix sont trop endommagées pour être lisibles à l'exception d'un coté figurant le combat de David contre Goliath.


Cette croix est d'un très grand intérêt puisqu'elle représente un exemplaire presque unique dans cette région de croix saxonne beaucoup plus fréquente dans le nord et l'est de l'Angleterre elle présente d'ailleurs beaucoup plus de similitudes avec les sculptures de cette région en particulier dans le Yorkshire et le Lincolnshire.
Ces deux scènes associées d'Adam et Ève et de David et Goliath, sont un bel exemple de la représentation de la lutte du bien contre le mal.

Il existe dans l'ancien royaume de Mercie de nombreuses représentations Adam et Ève en particulier dans les manuscrits et ce dès le VIIIe siècle il semble cependant que l'on puisse dater cette croix de la première moitié du IXe siècle.

Photo John Sheldon, merci a lui d'avoir accepté l'emprunt.


Abordons maintenant la découverte de la surprenante ta tablette qui  a été découverte en dégageant les fondations.

Cette pierre a été découverte à l'occasion de fouilles sous la sacristie avec deux squelettes.
Particularité étonnante , l'un des squelettes avait la tête qui reposait sur cette dalle.

 Elle représente sur l'une de ses faces, une scène de crucifixion et sur l'autre celle qui est figurée sur la photo, la figure centrale d'un grand personnage avec dans sa main gauche une longue croix il est plus malaisé de discerner ce qu'il tient de l'autre main . Autour de lui et à ses pieds différents personnages difficilement identifiables qui semblent dans une position de soumission ou de peur et dans des mouvements complexes.

La tablette est  peu épaisse avec des bords étroits où sont gravés les noms de Mathieu, Marc, Luc et Jean et le nom d'Edred, chaque nom est séparé par des petites croix et des lettres incisées portant les initiales -FE-.

Sur la face qui est ici illustrée, apparaît le nom EDRED.

Qui est ce personnage et s'agit-il de celui qui est représenté ? L'énigme demeure.
Certains auteurs qui ont effectué de nombreuses recherches sur cette tablette, s'accordent tous à penser que cette figure centrale pourrait être aussi celle du Christ hypothèse que confirme, au revers, la scène de crucifixion mais aussi la croix pectorale sur sa tunique et la croix de sa main gauche.

Dans l'angle inférieur droit il pourrait s'agir de Saint-Michel il se tient debout devant le Christ et semble brandir devant lui ce qui ressemble à une épée. La scène représentée serait ainsi celle du jugement dernier.

Le personnage d'Edred  se trouverait à l'angle supérieur droit avec une main proche de la croix de salut et sa tête près du Christ est clairement une forme de louange ou d'acte de grâce, il pourrait s'agir d'un prêtre. Tout cela reste néanmoins des hypothèses, on pourrait aussi imaginer qu'Edred soit le commanditaire et pourquoi pas l'auteur lui-même de cette oeuvre. Ce nom au consonances saxonnes évidentes nous livre, une fois de plus un émouvant message d'une des périodes les plus anciennes du Moyen Age.

La fonction de cette pierre reste indéterminée elle pourrait être une sorte de parure d'un livre de prières très comparable finalement aux livres en métal ou en ivoire réalisés à la même époque. Certains auteurs soulignent les  ressemblances entre la sculpture de cette pierre et le travail du métal repoussé ou de l'ivoire.Pour d'autres il pourrait aussi d'un autel portatif à l'usage du personnage nommé.
Il s'agit en tout cas d'une sculpture tout à fait étonnante et sans peu de comparaison possible dont la datation reste discutée entre le début du VIIIe siècle et le début du XIe siècle.

Ces deux sculptures par ailleurs témoignent également de la grande richesse des églises d'Angleterre mais aussi de leur discrétion, car hormis la grande série d'ouvrages que j'ai déjà cités: " Corpus of Anglo-Saxon stone sculpture" je n'ai trouvé que très peu d'images et quasiment aucune publication à leur sujet.