L'église qui n'est plus affectée au culte à été transformée en un curieux petits musée dans lequel on pénètre par un tourniquet métallique après avoir acquitté le droit d'entrée comme dans un parking pour voitures...
Elle conserve des sculptures éparses dont il est difficile de retrouver l'emplacement initial et peu compréhensibles mais au moins on peu les admirer même s'il semble que l'une des sculptures les plus précieuses; le relief de la crucifixion de l'ancienne église Saint-Mexeme de Chinon ait été déplacé et dont j'ajoute ici une reproduction.
On y découvrira aussi un curieux chapiteau avec un lion dévorant un homme sculpture provenant de l'édifice carolingien d'origine qu'a remplacé l'église actuelle.
Mais les oeuvres les plus intéressantes sont les deux piliers décorés d'entrelacs qui ont été transportés dans la nef et qui à l'origine d’après des gravures anciennes soutenaient un auvent en charpente au flan sud de l'église. et qui étaient encore plus originellement appliqué à un mur puisqu'ils ne présentent des sculptures que sur trois faces .
Seule une représentation d'une croix sur la face de l'un des chapiteaux fait exception aux dessins d'entrelacs en ruban et noeuds ou de boucles dont le shema est bien attesté à l'époque carolingienne en particulier dans l'orfèvrerie et les ivoires en particulier des ateliers de l'école de Tours. Leur datation remonterait à l'extrême fin du IX ème siècle et peut être même du X ème comme en atteste une certaine irrégularité du motifs , mais il demeurent un témoignage émouvant des premiers art chrétiens dans cette partie d'une France encore marquée par ses attaches anciennes et païennes .
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