Je reconnais ne pas avoir été trop assidu ce mois-ci à mon blog, le temps seul m'a manqué, la masse des images que j'aimerais partager ici est telle qu'il me faudrait plus de deux billes par jour pour y parvenir, au moins ces quelques images pourront elles susciter des envies...
Celle-ci date déjà de 2007 lors d'une fabuleuse découverte de la région de Ravenne et Bologne, elle provient de la superbe Abbaye de Pomposa, un autre de ces joyaux de l'art roman italien si riche et éblouissant !
Mélanges de dentelles de pierres polychromes et savant décor de briques, c'est l'une des fenêtres du porche de l'Abbaye, une pure merveille !
Ce blog est celui d'un simple amateur passionné d'Art Roman. Au fil de mes visites de ces centaines d'églises romanes qui habillent nos villes et nos campagnes, je souhaite faire partager cette passion pour cet Art Roman si occidental et original.
vendredi 30 septembre 2011
mardi 20 septembre 2011
Au milieu coule, l'Arno
L'Arno, fleuve longtemps capricieux constitue une frontière invisible, entre les deux rives de la ville de Pise, il déploie un long ruban gris bleuté sur lequel peu de pont semblent oser se hasarder, on est loin en effet des arches multiples qui le chevauchent à Florence.
Il constituera ma ligne directrice pour poursuivre la visite de cette Pise d'une incroyable richesse monumentale. Pour l'heure j'aime a flâner autour de ses rives, d'un bout à l'autre des murailles médiévales qui entourent encore la ville. De proche en proche , des palais se laissent découvrir dans cette torpeur du milieu de journée.
Il constituera ma ligne directrice pour poursuivre la visite de cette Pise d'une incroyable richesse monumentale. Pour l'heure j'aime a flâner autour de ses rives, d'un bout à l'autre des murailles médiévales qui entourent encore la ville. De proche en proche , des palais se laissent découvrir dans cette torpeur du milieu de journée.
dimanche 18 septembre 2011
Mon image de la semaine (5); Schwartzrheindorf ( Allemagne Rhenanie romane)
Une superbe église sur deux niveaux , à proximité de Bonn, recouverte de fresques, visitée en 2009, et qui fera très certainement l'objet d'une présentation plus détaillée ici .
samedi 17 septembre 2011
Trésor des églises romanes de l'Ain; Lhuis
Située au confins sud du Département à la limite du Bugey et des "terres froides " du Dauphiné, l'église de Lhuis, placé sous le vocable de notre Dame de l'Assomption, est sans doute l'une des plus remarquable de l'Ain et assurément du Bugey .
Répertoriée depuis l'époque carolingienne c'est un édifice qui est essentiellement du XII ème siècle en particulier pour le chevet et le choeur qui sont ses parties les plus intéressantes .
Une mention particulière doit être apportée à son plan original constitué de deux travées accolées, l'une des abside supportant le clocher mais n’apparaissant pas à l’extérieur .
L'absidiole sous le clocher est en effet creusée dans l’épaisseur du mur du clocher et repose sur des trompes d'angles en petit appareil de moellons réguliers, elle date de l'an 1100 en dépit d'un aspect archaïque qui pourrait la rattacher au style bourguignon du XI ème.
La belle abside principale, libérée de la masse du clocher s'ouvre plus largement sur le choeur et laisse encore deviner des traces de l'édifice antérieur.
Dans le pseudo-pilastre de gauche est réemployé une pierre ancienne avec une épitaphe qui a longtemps intrigué les archéologues:
On peut y lire : MATRIS SACRORUM EX VOTO
CIRCUM SAEPTUM FANI ET ADITUS
CATULLUS COMBARDI FIL( IUS)
ERGA MERITA SALUISQUE LIBERIS EJUS
SLM
La traduction littérale et celle qui est reproduite dans l'église y voit la mention d'un Temple dédié aux déesses mères, par un certain Catullus ou Catullius fils de Combard, ce qui accentue le caractère païen de l'origine de ce lieu de culte, caractère renforcé d'ailleurs par le décor des chapiteaux.
En effet la belle arcature de l'abside, à trois baies en plein cintre supporte des chapiteaux de belle facture à décor de feuillage, mais aussi de volutes spiralée ou d'homme symbolisé levant les bras très marqué de ces influences païennes.
Le chevet reproduit la qualité du l'appareillage du choeur fait de beaux moellons de calcaire régulier , il est ouvert de trois fenêtres avec une profonde archivolte et de curieux chapiteaux .
Un masque démesuré semble avaler une petite tête le tout encadré d'un mufle de lion qui dévore une autre tête.
Des hommes comme des jongleurs ou des suppliciés dont les corps s'enlacent .
Un homme a grosse tête lève les bras ou semble tenir un serpent ,il semble plus proche de l'imaginaire des divinités païennes qu'une représentation d'Adam et Ève, un décor mystérieux et terrible de temps sombres qui ne sont pas les moindres charmes de cette belle église .
Répertoriée depuis l'époque carolingienne c'est un édifice qui est essentiellement du XII ème siècle en particulier pour le chevet et le choeur qui sont ses parties les plus intéressantes .
Une mention particulière doit être apportée à son plan original constitué de deux travées accolées, l'une des abside supportant le clocher mais n’apparaissant pas à l’extérieur .
L'absidiole sous le clocher est en effet creusée dans l’épaisseur du mur du clocher et repose sur des trompes d'angles en petit appareil de moellons réguliers, elle date de l'an 1100 en dépit d'un aspect archaïque qui pourrait la rattacher au style bourguignon du XI ème.
La belle abside principale, libérée de la masse du clocher s'ouvre plus largement sur le choeur et laisse encore deviner des traces de l'édifice antérieur.
Dans le pseudo-pilastre de gauche est réemployé une pierre ancienne avec une épitaphe qui a longtemps intrigué les archéologues:
On peut y lire : MATRIS SACRORUM EX VOTO
CIRCUM SAEPTUM FANI ET ADITUS
CATULLUS COMBARDI FIL( IUS)
ERGA MERITA SALUISQUE LIBERIS EJUS
SLM
La traduction littérale et celle qui est reproduite dans l'église y voit la mention d'un Temple dédié aux déesses mères, par un certain Catullus ou Catullius fils de Combard, ce qui accentue le caractère païen de l'origine de ce lieu de culte, caractère renforcé d'ailleurs par le décor des chapiteaux.
En effet la belle arcature de l'abside, à trois baies en plein cintre supporte des chapiteaux de belle facture à décor de feuillage, mais aussi de volutes spiralée ou d'homme symbolisé levant les bras très marqué de ces influences païennes.
Le chevet reproduit la qualité du l'appareillage du choeur fait de beaux moellons de calcaire régulier , il est ouvert de trois fenêtres avec une profonde archivolte et de curieux chapiteaux .
Un masque démesuré semble avaler une petite tête le tout encadré d'un mufle de lion qui dévore une autre tête.
Des hommes comme des jongleurs ou des suppliciés dont les corps s'enlacent .
Un homme a grosse tête lève les bras ou semble tenir un serpent ,il semble plus proche de l'imaginaire des divinités païennes qu'une représentation d'Adam et Ève, un décor mystérieux et terrible de temps sombres qui ne sont pas les moindres charmes de cette belle église .
samedi 10 septembre 2011
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