dimanche 9 juin 2013

La Moselle au pays de Saint-Castor .

Je poursuis ma remontée de la Moselle jusqu'au bord du Rhin en passant par Saarburg, charmant village traversé par traversé par la Sarre qui y forme d'impressionnantes chutes d'eau .
L'église Saint-Laurent construite sur l'emplacement d'une ancienne chapelle dédiée à la Sainte Croix est une construction essentiellement gothique mais qui conserve encore un clocher latéral roman tardif surmonté de deux curieux toits pyramidaux .


Au delà de la grande Ville de Tréves qui méritera à elle seule plusieurs billets la route sinueuse suit les courbes patientes de la Moselle qui s'étire entre les vignobles .Peu de monuments remarquables de l'époque romane persiste sur ce grand axe fluviale qui sera un des hauts lieux de la christianisation de la région .
Une petite halte à Brauneberg au lieu-dit Dulcis mons (la douce montagne) pour admirer le clocher purement roman de l'église Saint Remigius.
Le lieu occupé dés l'époque romaine à été attribué au VI éme siècle aux évêques de Verdun .


Un peu plus loin et au pied de l'imposante forteresse de Cochem la petite ville conserve encore une église au clocher roman.
Enfin la Moselle borde les rives de la petite ville de Karden , associé au nom du premier évangélisateur de la région Castor de Karden. Né probablement en Aquitaine au Vème siècle, ce saint fur le disciple de Saint-Maximin de Tréves avant de poursuivre son œuvre évangélisatrice jusqu'au bord du Rhin et devenir le saint patron de Coblence .
L'église qui lui est consacrée à Karden aurait été édifiée sur ses reliques , c'est un édifice partiellement roman pour son chevet de la fin du XII éme siècle d'une belle unité et d'un style très caractéristique de l'art ottonien. à l’intérieur on peu également découvrir des restes de fresques de la fin de la période romane et un belle mise au tombeau de la renaissance .











Enfin, l'on peut aussi admirer les reste des bâtiments conventuels de l'époque romane et du "Korbisch" c'est à dire l'ancien logis du prieur . La conservation de bâtiments civils romans reste en effet assez exceptionnelle.





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