Perché sur un magnifique promontoire dominant la vallée de l'Escoutay le charmant village de Saint-Thomé possède deux beaux édifices romans d’intérêt.
S'il n'existe que peu de textes sur les constructions, on sait que le lieu exceptionnel pour son emplacement fut occupé dés l'époque néolithique puis à l'époque romaine comme en atteste une plaque romaine en réemploi dans la façade de l’église faisant mention d'une tribu ou du nom de Voltinia.
La "Charta Vetus" fait également mention d'une donation de deux églises au diocèse de Viviers au VIe siècle par une certaine Yteria et une inscription très ancienne existe en réemploi également sur le mur sud de la chapelle.
C'est donc un ensemble particulièrement intéressant avec l'église et la chapelle qui fait écho à des groupes "épiscopaux" similaires en Dauphiné de l'autre coté du Rhône comme à Romans sur Isère et Saint-Donat sur l'Herbasse qui était peut être un lieu de résidence ou de refuge de l’évêque de Viviers.
L'église principale dédiée à Saint-Thomas dont les origines sont encore discuttée est un édifice principalement du XIIe siècle dont la façade a été totalement remaniée au XIXe.
Extérieurement massive ses volumes sont harmonieux et possède l’Intérêt de conserver une coupole prise dans une tour carrée conservée dans son état primitif . Ce petit clocher carré est l'un des rare subsistant dans son état d'origine ce qui peu surprendre lorsque l'on découvre cette église.
La nef de trois travée est renforcée par des arcs-doubleaux qui s'interrompant à la naissance de la voûte et sont peut être un ajout du XIIe à un édifice anterieur.
La croisée du transept est coiffée d'une belle coupole ellipsoïdale sur trompes.
Le chœur peut être du XIe voûté en cul de four est décoré de simples niches d'abside d'un bel effet et qui sont l' élément décoratif principal.
La petite chapelle San-Sebastian ou Saint-Sebastien transformée en école au XIXe et largement remaniée à des origine plus discutée car si elle parait également du XIIe. Certains historiens ont vu dans les fondations de ses murs des traces d'une construction du VIe ou VIIe siècles.
En particulier la petite fenêtre axiale de l'abside dont l'arc est formée d'une seule pierre avec des inscriptions figurant des claveaux serait la marque des églises préromanes ou même wisigothiques plus fréquentes dans les Pyrénées.
absolument saisissant.
RépondreSupprimerMerci beaucoup
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