La charmante petite ville d'Espalion au pont élégant enjambant le Lot, dominée par les ruines de l'imposante forteresse des sires de Caumont,ses anciens seigneurs, possède un peu à l'écart sur un léger promontoire, l'une des plus belles églises romanes de la vallée du Lot .
Selon la légende l'église fut construite sur l'emplacement d'une chapelle à l'endroit ou Saint-Hilarian originaire de Levinhac aurait été décapité par les arabes au 8ème siècle.Le saint aurait alors porté sa tête pour la laver à une fontaine et la porter à sa mère, la fontaine miraculeuse aurait elle même été une source sacrée pour les païens.
Est ce à cette origine qu'il faut rattacher le mot de Perse, cela est beaucoup plus mystérieux et délicat d'interprétation , mais ce lieux charmant et cette belle église de grès rouge du pur 12ème siècle est un monument remarquable à bien des égards mais aussi inégal ce que je ferais découvrir dans plusieurs billets.
C'est par le chevet que la découverte de cette église semble tout naturellement commencer et pour cela il faut contourner l'abside jusqu’à un petit ruisseau en contrebas , de là on pourra apprécier l'équilibre de cette église parfaitement adapté à la pente du lieu .
Si l’église est à trois absides, les absidioles sont presque totalement effacées par l’abside centrale de plan pentagonal qui semble occuper tout l'espace du promontoire . Elle est décorée d'un belle série d'arcades en plein cintre reposant sur de large chapiteaux à double collerette de feuilles en bec.
Sans doute postérieur au chevet de Conques il pousse plus loin le raffinement par une superposition de deux types de supports et l'ajout d'une fine colonne au milieu et de deux autres sur les cotés.
La qualité de ce chevet permet sans doute de le considérer comme l'un des plus beau du Rouergue.
Selon la légende l'église fut construite sur l'emplacement d'une chapelle à l'endroit ou Saint-Hilarian originaire de Levinhac aurait été décapité par les arabes au 8ème siècle.Le saint aurait alors porté sa tête pour la laver à une fontaine et la porter à sa mère, la fontaine miraculeuse aurait elle même été une source sacrée pour les païens.
Est ce à cette origine qu'il faut rattacher le mot de Perse, cela est beaucoup plus mystérieux et délicat d'interprétation , mais ce lieux charmant et cette belle église de grès rouge du pur 12ème siècle est un monument remarquable à bien des égards mais aussi inégal ce que je ferais découvrir dans plusieurs billets.
C'est par le chevet que la découverte de cette église semble tout naturellement commencer et pour cela il faut contourner l'abside jusqu’à un petit ruisseau en contrebas , de là on pourra apprécier l'équilibre de cette église parfaitement adapté à la pente du lieu .
Si l’église est à trois absides, les absidioles sont presque totalement effacées par l’abside centrale de plan pentagonal qui semble occuper tout l'espace du promontoire . Elle est décorée d'un belle série d'arcades en plein cintre reposant sur de large chapiteaux à double collerette de feuilles en bec.
Sans doute postérieur au chevet de Conques il pousse plus loin le raffinement par une superposition de deux types de supports et l'ajout d'une fine colonne au milieu et de deux autres sur les cotés.
La qualité de ce chevet permet sans doute de le considérer comme l'un des plus beau du Rouergue.
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