Voila un deuxième billet d'humeur que je partage dans ce journal pour expliquer mon rapport à l'image et à la photographie en particulier d’œuvres romanes .
Je crois que ce rapport étrange et indissociable pour moi entre l'art et la photographie remonte à mon enfance; lorsque mon père me mit entre les mains mon premier appareil photo (j'en ai eu beaucoup depuis). Très tôt aussi me parents me donnèrent le gout du voyage et de la découverte des trésors de notre pays mais aussi la curiosité des autres destinations.
Mais je crois me souvenir encore du moment précis où l'art roman prit une place si particulière dans mes passions artistiques, car au risque de surprendre ce n'est pas la seule. Ce fut le jour où je lus chez une amie de ma mère à laquelle je peux ici rendre hommage, un livre qui bouleversa ma perspective sur l'art . Ce livre en deux tomes publié aux éditions du "Zodiaque"; "Floraison" et "Évocation" de l'art roman.
Je découvris alors que cet art que l'on présente encore comme austère et rude est en réalité d'une richesse et d'une diversité inouïe ! Le foisonnement des formes et des inspirations semblent infinies comme les variations et les mutations d'un art en mouvement . Tantôt c'est exubérance des sculptures qui l'emporte, tantôt la sobriété des lignes mais aussi la recherche des lieux et toujours l'émotion d'un art si lointain et pourtant si proche . Bien plus cette expression artistique me sembla propre à une inventivité, une âme, un sentiment propre à notre culture européenne mais ce sans exclusive . Car cet art est aussi un art de synthèse, il fonde solides racines dans notre imaginaire mais il fourmille de ramifications et d'influences aussi variées que les arts antiques, byzantins, arméniens, celtiques, nordiques, et arabes... C'est peut être aussi la raison de son incroyable développement dans toute l'Europe actuelle et au delà.
J'avoue aussi une certaine boulimie, il fut un temps où je voulais tout voir, accumuler les images de la plus humble chapelle à la plus fastueuse abbaye, comme toute passion elle ne semble jamais assouvie mais peut être incomplète .
Cette soif là n'est pas teinte mais peut être assagie car rien ne vaut la longue patiente et répétée contemplations de ces œuvres du passé pourtant si modernes qu'elle nous touchent encore avec force à notre époque où l'art est devenu un véritable enjeu politique ce que chaque drame du Moyen Orient nous rappelle avec force .
Aujourd'hui j'ai voulu donc partager cette photo du tympan du Maître de Cabestany une sculpture d'une puissance saisissante qui ne peut laisser indifférent et que l'on peut admirer longuement en toute intimité .
Je crois que ce rapport étrange et indissociable pour moi entre l'art et la photographie remonte à mon enfance; lorsque mon père me mit entre les mains mon premier appareil photo (j'en ai eu beaucoup depuis). Très tôt aussi me parents me donnèrent le gout du voyage et de la découverte des trésors de notre pays mais aussi la curiosité des autres destinations.
Mais je crois me souvenir encore du moment précis où l'art roman prit une place si particulière dans mes passions artistiques, car au risque de surprendre ce n'est pas la seule. Ce fut le jour où je lus chez une amie de ma mère à laquelle je peux ici rendre hommage, un livre qui bouleversa ma perspective sur l'art . Ce livre en deux tomes publié aux éditions du "Zodiaque"; "Floraison" et "Évocation" de l'art roman.
Je découvris alors que cet art que l'on présente encore comme austère et rude est en réalité d'une richesse et d'une diversité inouïe ! Le foisonnement des formes et des inspirations semblent infinies comme les variations et les mutations d'un art en mouvement . Tantôt c'est exubérance des sculptures qui l'emporte, tantôt la sobriété des lignes mais aussi la recherche des lieux et toujours l'émotion d'un art si lointain et pourtant si proche . Bien plus cette expression artistique me sembla propre à une inventivité, une âme, un sentiment propre à notre culture européenne mais ce sans exclusive . Car cet art est aussi un art de synthèse, il fonde solides racines dans notre imaginaire mais il fourmille de ramifications et d'influences aussi variées que les arts antiques, byzantins, arméniens, celtiques, nordiques, et arabes... C'est peut être aussi la raison de son incroyable développement dans toute l'Europe actuelle et au delà.
J'avoue aussi une certaine boulimie, il fut un temps où je voulais tout voir, accumuler les images de la plus humble chapelle à la plus fastueuse abbaye, comme toute passion elle ne semble jamais assouvie mais peut être incomplète .
Cette soif là n'est pas teinte mais peut être assagie car rien ne vaut la longue patiente et répétée contemplations de ces œuvres du passé pourtant si modernes qu'elle nous touchent encore avec force à notre époque où l'art est devenu un véritable enjeu politique ce que chaque drame du Moyen Orient nous rappelle avec force .
Aujourd'hui j'ai voulu donc partager cette photo du tympan du Maître de Cabestany une sculpture d'une puissance saisissante qui ne peut laisser indifférent et que l'on peut admirer longuement en toute intimité .
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