Comme à Ainay dont j'ai tenu a montrer une image les trois fenêtres romanes de l'abside sont encadrées d'une arcature du plus bel effet même si les fenêtres ont été obturées lors de l'exhaussement de l'abside à l'époque gothique.
J'ai tenu donc a présenter deux photos de Lyon et de Belleville montrant les parentés stylistiques existant entre elles.
Notre-Dame de Belleville |
Saint-Martin d'Ainay Lyon |
Les cinq arcs qui encadrent les fenêtres reposent sur un bahut saillant . Les moulurations toriques des arcs retombent sur des piliers octogonaux avec des chapiteaux sculptés de feuillages variés à l'exception d'un sujet anthropomorphe figurant un homme barbu le torse nu qui semble sortir de son cadre dont il tient les rebords avec une sorte de sourire triomphant. L'interprétation de cette sculpture reste délicate et il est peu vraisemblable d'y voir un Christ entouré d'une mandorle.
La partie la plus remarquable est sans doute le décor de cinq pilastres qui reçoivent tous un décor systématique et presque baroque rappelant avec plus de faiblesse les pilastres de Saint-Martin d'Ainay mais qui sont d'un heureux effet et semble de la même main que le celle du sculpteur qui à décoré les tympans et les colonnes des deux portails sud.
J'ai associé dans un montage les cinq pilastres afin d'en mesurer la brillante diversité faites d'imbrications, de losanges, de rinceaux, de pointes portant des fruits, de décor d'entrelacs et de disques imbriqués, de grecques . Ce goût pour les motifs géométriques n'est pas sans rappeler aussi les motifs plus fréquemment employés à l'époque préromane ce qui comme certains chapiteaux peut surprendre dans une église de la fin de l'époque romane .
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