jeudi 31 octobre 2019

les fonts baptismaux de Coleshill.

La petite ville de Coleshill est située dans la proche banlieue de Birmingham. Son église dédiée à Saint-Pierre et Paul ne conserve rien de son passé roman et a manifestement été fortement restaurée au XIXe.

Il fallait donc profiter de ce dimanche matin de septembre, avant l'office pour pouvoir accéder à l'intérieur de l'église pour en admirer son trésor; les fonts baptismaux.

En dépit de leur grande qualité on ne dispose que de très peu de sources à leur sujet, seul un auteur anglais Pevsner les a décrit mais semble-t'il sans source écrite mais seulement visuellement et depuis ses constatations sont reprises dans les quelques publications en ligne à leur propos.

Il considère que ces fonts auraient été réalisés dans la première moitié du XIIe siècle dans de la pierre de Caen qui était un matériaux facile à sculpter.


Les fonts de forme cylindrique sont de dimension moyenne avec un diamètre de 80 cm environ.

Ils présentent une série de huit arcatures sculptées en relief avec une alternance de personnages debout et de feuillages en rinceaux. Un médaillon central représente une scène de crucifixion avec la Vierge et Saint-Jean et deux petites sculptures un peu effacée qui serait le soleil et la lune .



L'auteur suggère également que les petites cavité que l'on retrouve également sur la pierre auraient pu accueillir des pierres semi-précieuses, hypothèse qui ne semble pas autrement confirmée et surprenante pour des fonts baptismaux.

Il est également indiqué que les fonts auraient été au moment de la reforme anglicane recouvert d'un enduit pour en faire disparaître les sculpture des iconoclastes, ce qui pourrait expliquer l'usure avancée des sculpture qui surprend pour une oeuvre en principe protégée des intempéries.

Il n'existe aucune autre source sur l'origine de cette oeuvre, pourtant d'une grande qualité.

La scène de la crucifixion est particulièrement vivante ce qui se remarque au mouvement des corps du Christ et de la Vierge et de Jean.








Quant aux quatre personnages qui l'entourent, très certainement les évangélistes, on admirera la finesse de la sculpture des mains et du drapé des toges. Il y a une certaine disproportion des têtes et en dépit de l'usure du temps les traits sont particulièrement expressifs.
De même on admirera la souplesse des corps qui pour certains semble danser ou s'envoler ce que souligne les spirales et les volutes des plis de leurs vêtements.

Coleshill terminera en beauté ma brève escapade dans le Warwickshire, avant de vous présenter deux églises de l'Oxfordshire.


Google tranlate:

The small town of Coleshill is located in the suburbs of Birmingham. Its church dedicated to St. Peter and Paul retains nothing of its Romanesque past and has obviously been strongly restored in the nineteenth.
It was thus necessary to take advantage of this Sunday morning of September, before the office to be able to reach the interior of the church to admire its treasure; the baptismal font.
In spite of their high quality, very few sources are available, only an English author Pevsner has described them but it seems that they have no written source but only visually and since its findings are included in the few publications in line about them.
He considers that these fonts were made in the first half of the twelfth century in Caen stone which was an easy material to carve.
The cylindrical fonts are medium in size with a diameter of about 80 cm.
They present a series of eight arches carved in relief with an alternation of standing characters and foliage foliage. A central medallion depicts a crucifixion scene with the Virgin and Saint John and two small, somewhat faded sculptures that would be the sun and the moon.
The author also suggests that the small cavities that are also found on the stone could have hosted semi-precious stones, a hypothesis that does not seem otherwise confirmed and surprising for baptismal font.
It is also stated that the fonts would have been at the time of the Anglican reform coated with a coating to remove the sculpture iconoclasts, which could explain the advanced wear of sculpture that surprises for a work in principle protected from the weather.
There is no other source on the origin of this work, yet of great quality.
The scene of the crucifixion is particularly vivid, which is evident in the movement of the bodies of Christ and the Virgin and John.
As for the four characters who surround it, most certainly the evangelists, we will admire the delicacy of the sculpture of the hands and the drapery of the togas. There is some disproportion of the heads and despite the wear of time the features are particularly expressive.
In the same way we admire the flexibility of the bodies which for some seems to dance or fly away as emphasized by the spirals and volutes of the folds of their clothes.
Coleshill will finish off my brief trip to Warwickshire, before introducing you to two Oxfordshire churches.

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