Ce n’est pas l’exubérance du décor qui frappe dans cette belle église pourtant il faut ouvrir l’œil pour le découvrir. Il se livre discrètement au cœur des beaux volumes de l’architecture. J’ai lu quelque part que la sculpture était « au service » de l’architecture ; il y a peut-être un peu de vrai.
On cherche des chapiteaux qui ressemblent plus à des impostes ; ces pierres saillantes qui supportent la retombée des arcs de la voûte. De simples pierres rectangulaires avec le plus souvent des décors géométriques mais finement ciselés et parfois seulement moulurés.
Au pilier sud-est de la croisée du transept on remarque
cependant un curieux motif figurant ce ressemble à deux serpents.
Et à l’entrée de la nef un vague tête humaine trop dégradée
pour être parfaitement identifiable.
Mais aussi on remarque la présence de trois pierres en
réemploi certainement plus anciennes que l’église actuelle, vraisemblablement d’une
église plus ancienne, ces réemplois pourraient être carolingiens.
De nombreuses églises de la région gardent encore le
souvenir de ces anciennes fondations ce qui est assez unique et intriguant. Il
y a comme une vénération à préserver le souvenir d’anciennes églises, comme on
peut le remarquer dans d’autres églises des vallées pyrénéennes. Il y a encore d’autres sujets de
questionnement que vous découvrirez avec le quatrième article consacré à cette
église qui garde toujours, fort heureusement, sa part de mystère.
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