Bien Qu'inachevé le décor sculpté de la nef est sans doute l'un des plus raffiné de la région et signale l'intention des bâtisseurs de l'époque de faire de ce monument l'un des plus remarquable de la région et sans doute bien au-delà des limites exiguës du diocèse .
Nous avons déjà vu à l’extérieur que ce décor est parfaitement apparenté au style des églises de Provence par le rappel des motifs antiques . Ce beau décor se retrouve dans la nef en particulier aux chapiteaux de style corinthien.
Le raffinement se retrouve aussi à la dernière travée de la nef qui étonne par son faux triforium où des niches semi-circulaires à archivoltes moulurées sont séparée de pilastres et corniche décorées de rais-de-cœur d'oves et de perles.
Au dessous une frise figure comme un rideau ouvert et fermé tenu de chaque coté par des personnages qui est un effet décoratif d'une grande saveur et que je n'ai que très peu rencontré dans d'autres églises.
Les restes d'une grande sculpture difficilement visible car très mutilée au second pilier nord laisse également penser les volonté ambitieuses des bâtisseurs. Il pourrait figurer une scène du jugement dernier.
Je n'ai pas réussi à savoir si le bénitier de l'entrée était d'époque romane mais il est de belle facture.
Enfin dans le chœur il ne faut pas manquer d'admirer au sol les belles mosaïques romanes qui s'inscrivent dans une tradition particulière dans le couloir rhodanien.
Au milieu d'un décor parfaitement géométrique de cercles entrelacés l'on peut y voir une belle et rare représentation de la Jérusalem céleste et les symboles des Évangélistes .
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